Suite au vote de l’Assemblée nationale autorisant le gouvernement à modifier par Ordonnance les délais de mise en accessibilité, l’Association des paralysés de France (APF) fustige les délais envisagés allant jusqu’à 10 années supplémentaires.
Si le dispositif des Agendas d’accessibilité programmée (Ad’AP) est devenu obligatoire pour les établissements recevant du public, l’APF regrette qu’il ne le soit toujours pas pour les transports. Le montant des sanctions prévues reste également inconnu.
Outre la campagne de mobilisation attendue du gouvernement, il est inacceptable pour les personnes en situation de handicap et leur famille d’attendre 10 années de plus ! L’APF souhaite que le délai maximum supplémentaire soit de 3 ans.
L’association demande également la mise en place de dispositifs incitatifs et de sanctions lourdes et dissuasives pour les acteurs ne respectant pas la législation.
L’APF rappelle que l’accessibilité universelle concerne l’ensemble de la population et que plus de 220 000 personnes ont dit OUI à l’accessibilité sur www.necoutezpasleslobbies.org.